Sur un poste de télévision, dans un petit commerce.
« Nous sommes des citoyens, nous payons des impôts, il est normal que nous ayons des droits comme vous. - Oui, mais soyez honnête, l'histoire de votre race est sordide. Elle a exploitée, et, s'est nourrie, sans aucuns remords, du sang des pauvres gens. Et ce durant des siècles. - Écoutez-moi, premier point, montrez moi donc vos preuves. Elles sont inexistantes. Deuxième point, c'est votre race qui a exploité les hommes. La notre n'a jamais possédé d'esclaves ou eu recourt à l'arme atomique. Et troisième point, et pas des moindres, à présent que les japonais on mis au point le sang synthétique qui comble nos besoins nutritionnels, il n'y a aucune raison de nous craindre désormais. »
Ses deux pieds, ornés de Doc Martens noires, se posèrent sur l'étagère remplie de paquets de cigarettes, et raidirent ses deux longues jambes dans un pantalon noir. Sur ces doigts, divers bagues de têtes de morts, et autours de son poignet, un bracelet réalisé avec des cartouches de fusils. Autour de son cou pendait un collier, son pendentif dessinait quelque chose de magique, un symbole qui protège des forces du mal. Il attendait, patiemment, les yeux rivés sur la télévision, et écoutait ce que cette femme avait à dire. Il avait le teint pale, les yeux entourés de cernes, ses cheveux noirs retombaient sur ses épaules et il avait l'air d'un vampire. Il tourna la tête, interloqué par le sifflotement d'un client qui venait de pénétrer dans la boutique. L'homme avait un embonpoint et ses vêtements, même sa casquette, étaient fait dans un motif militaire. Il avait l'air de chercher une boisson dans les frigos.
Le gérant reposa son regard sur le petit poste de télé, lentement. Ce ne fut cependant pas pour longtemps car il fut interrompu par la sonnerie annonçant que la porte venait d'être ouverte. Un jeune couple s'avançaient déjà vers lui dans deux sourires rieurs.
« Salut! » lança la jeune femme, toujours aussi rieuse. Le commerçant leva son menton en sa direction, un geste qui en aurait fait pâlir plus d'un. « Comme ça vous avez du tru blood? du vrai? » « Il y a des vampires ici? Je ne savais pas qu'il y en avait en Louisiane. » ajouta son copain, auquel elle venait de s'accrocher avec dédain et envie, comme une pulsion sexuelle, elle dandinait ses petites fesses et collaient ses seins contre son bras.
L'homme parla avec précision, il se raidit et se fit le plus cruel possible. Sa voix était à la fois mielleuse et roque, il en était presque mystique. « Vous ne saviez pas, que la nouvelle Orléans, était une Mecque pour les vampires? » « Vous déconnez? La nouvelle Orléans? Même après Katerina? Ils ne se sont pas tous noyés? » « Les vampires ça se noie jamais. Mes congénères respirent pas. » La révélation fit peur aux deux jeunes qui perdirent leurs sourires. Le client aux motifs militaires prêta une oreille attentive à la conversation. « Oh.. Je voulais pas vous vexer..On est un peu soul c'est tout. » « Tant mieux alcool et sang chaud quel cocktail. » La jeune femme se mit soudain à sangloter. Le commerçant, lui, explosa de rire. « Ah les cons! Je vous ai bien eus pas vrai?! » « C'est pas du tout marrant! » « Oh si! » « Attend Kelly c'est super marrant! » Le client aux motifs militaires s'approcha et pris la parole. « Moi j'ai pas trouvé ça marrant. » « Quoi? Mais on s'en fou de ton avis. (au caissier) Hé, t'aurais pas du jus de vampire? » « Oh non! Putain non t'es fou! » « Combien t'en veux? » « Je connais une copine qui a essayé de boire du sang de vampire, et elle s'est elle-même arraché le visage! » « Tu m'en trouve, et je te paye un max. » « C'est bon. » « Vous deux fichez le camps. » S'entêta le client qui attendait derrière eux. « Toi je t'encule bouseux de médeu OK?! » « Tu veux m'enculer?! C'est moi qui t'encule mec. Je vais te baiser, et ensuite je vais te sucer. » À ce moment là, l'homme laissa ressortir, comme un mécanisme, ses deux canines de vampires qui n'étaient pas visible avant. Le seul, l'unique, que l'on pensait simple homme, voulant surement aller chercher de la bière était en fait le seul réel vampire. Le couple s'enfuit en courant et le caissier fut pétrifié, incapable de prononcer un mot. Le vampire posa son pack de "tru blood" sur le comptoir, et sortis des billets de sa poche. « Fait toi encore passer pour un vampire, et je te tue. C'est clair? » Le caissier se contenta de hocher de la tête. Le vampire récupéra son pack et, avant de sortir, dans un sourire se voulant blagueur, toujours orné de ses deux canines, il ajouta : « Allez je te laisse, j'ai les crocs! ».

Qui aurait cru qu'un jour, vampires et humains pourraient coexister entre eux? C'est pourtant ce qu'il se passe dans la petite ville de Bon Temps, en Louisiane, USA, et tout cela grâce à un sang de synthèse nommé « Tru Blood ». Ce sang à été créer au Japon, là-bas, ils ont réussit à créer un sang à partir de molécules, permettant donc aux vampires de se passer de sang humain et de se nourrir uniquement avec un sang de synthèse. Seulement, ce n'est pas la création de ce produit qui arrange tout, car certains vampires se refusent de boire cette chose et continuent à se servir de sang humain pour leur survie. Les humains, eux, sont divisés en deux parties; les pro-vampires, et les anti-vampires. Bien que certains ne veuillent pas de la présence de ces créatures, ils ne cherchent qu'à se sauver de la petite bourgade et ne restent pas longtemps en ville. D'autre part, certaines disparitions suspectes poussent les humains à vouloir se débarrasser des vampires, mais tant qu'un grand nombre d'entre eux sera attiré par les vampires, ils ne pourront pas s'en débarrasser. La ville de Bon temps est une ville pleine de mystères, qui recueil des lieux dont seul certains de ses habitants ont le secret. Oserez-vous vous aventurer dans les plus lointaines parties du marrais? Venez chercher de l'adrénaline sur Teeth of devil.